Si può dare di più...
Oui, on peut donner plus !
« Plus pour une
Europe qui a besoin de tout aujourd'hui, sauf d'une autre crise sur le budget
communautaire. Pour une Europe blessée par le Non français, le Nee hollandais
et le Fuck you anglais. Pour une Europe qui en a marre des égoismes nationaux
des Etats-Nation auxquels, avec un courage magistral, le Président de la Commission
Barroso s'en est pris hier. Et alors, battons-nous pour la campagne: Je veux un
sommet "Si può dare di più". Signez l'appel en répondant aux
commentaires et/ou en publiant la photo du Trio sur votre blog
jusqu'au sommet de demain et après-demain ! C'est le moment de donner plus
qu'1% du PIB pour sauver le projet européen. »
Voilà la photo du trio :
« ...le trio Umberto Tozzi - Gianni Morandi et Enrico Ruggieri faisait
rêver, avec cette chanson présentée au Festival de Sanremo, l'Italie
craxienne de la lire dévaluée, des nouveaux-riches et des Mercedes à
donf... On pouvait donner plus pour tous les émarginés, les moins
chanceux de nous...»
Voilà, je vous livre de larges extraits du dernier message d'Adriano, sur son blog faraoui. Jusqu'au 29 mai, il proposait une défense européenne du oui français, maintenant il a mis en exerche de son blog :
OBSERVATOIRE D'UNE EUROPE EN CRISE - Après le 'Non' français, le 'Nee' hollandais et le 'Fuck you' britannique... retroussons-nous les manches !
Ah, ça fait du bien d'entendre ça !
Hier (14 juin) le président honni de la honnie commission européenne était effectivement l'invité de l'émission honnie "france europe express". Voici un extrait d'un commentaire trouvé toujours sur le même blog :
« C'est vrai que Barroso était bon sur France Europe Express
mardi soir ! Dommage seulement qu'une figure européenne notoire ne soit
présente dans le paysage médiatique français qu'après la bataille...
[...]
A l'écouter, Besancenot a dû halluciner... Barroso était d'accord avec lui sur
tous les projets de renforcement de l'Europe politique et démocratique - prévus
dans le TCE ! - et d'une politique de croissance pour... endiguer le chômage.
[...]
Pour finir Barroso a eu une phrase intéressante. L'Europe doit se prémunir de
deux monothéismes : le dogme des marchés et le dogme de l'Etat centralisateur.
Mais surtout, elle doit permettre à ses citoyens d'affronter le monde dans
lequel ils vivent avec le plus de chances de réussite : c'est à dire en
renouant avec la croissance économique afin de sortir les millions de chômeurs
français, allemands, et italiens notamment du chômage!
Comme l'a souligné Barroso, lui, il est là pour défendre l'intérêt général
européen, et favoriser le consensus à 25 - mot étranger du vocabulaire
politique français.
Mais Barroso n'est quand même que bien peu de chose face à nos chers chefs
d'Etat et de gouvernements qui sont eux qui décident en Europe...
[...]
Et si plutôt que de casser du sucre sur l'Europe, on décidait de dégager notre
classe politique vieillissante, gestionnaire et cramoisie ?
[...]
(signé) Chakal »
Et les nonistes, pendant ce temps là ? Ben ils sont pas contents, ils arrêtent pas de se faire insulter par la "classe politico-médiatique"...
Au cours de l'émission d'hier, un des participants a dit quelque chose comme "le oui n'a pas dit son dernier mot". Il est sûr que, à gauche, la bataille - d'idées - ne fait que commencer. Des révisions, des choix déchirants se profilent. Aller du coté de la social-démocratie, de la culture du compromis, de l'Europe, ou bien aller du coté de l'extrème-gauche, de la rupture avec le capitalisme, du "socialisme dans un seul pays" (a priori il ne faut pas trop compter sur des appuis ailleurs en Europe, quoiqu'en dise Marie George Buffet) ?