27 septembre 2005
la matière de la mer
on pourrait dire la chair de la mer
la chair avec ses frissons
la lumière de la mer
et puis la délicate caresse de la mer, à cet instant
la vague en se retirant lisse un miroir
pour voir la lumière pour voir la mer
oui c'est cela
25 septembre 2005
plage
Une plage tranquille à la fin de
l'été, un soleil franc, le murmure des vagues…
On pourrait mettre ça en scène
sous forme de petits sketches simultanés, à improviser :
Une dame d'un certain age,
confortablement installée sur un siège de plage. Son téléphone portable sonne,
la conversation s'engage. D'abord des murmures, mais petit à petit le ton
monte, la dame s'agite sur son fauteuil, quelquefois ça s'emballe, elle crie
littéralement : "donner congé, oui, donner congé", avec des
intonations très vulgaires,... [Lire la suite]
24 septembre 2005
tgv paris méditerranée
Premier arrêt, même pas le temps de se retourner : Avignon.
Gare ultra moderne, mais construite - en plein soleil, pas un poil d'ombre, et
sur le modèle de la verrière, en plus ! - pour que les gens qui passent par
Avignon, la ville la plus chaude de France, peut-être du monde (j'exagère),
aient encore plus chaud que dans la ville !
Après, le tgv prend son temps, et on voit passer sous ses
yeux :
Le Canet
Marseille Blancarde
St Marcel
Aubagne
St-Cyr les cadaquières
" Des golfes
clairs "
Une... [Lire la suite]
10 septembre 2005
rétrolien littéraire
Qui a dit que littérature et internet ne faisaient pas bon ménage ?Peut-être bien que c'est moi.Mais peut-être que l'ennui est la marque de fabrique des "bons ménages",et peut-être qu'à s'ignorer, à vivre séparément, finalement on se découvre de profondes affinités...Cette nouvelle, découverte grâce à internet - blog de "sparadrap" ! - m'a laissé tout parcouru de frissons...lire la nouvelle, au n°459, vendredi 26 aout
09 septembre 2005
alan powdrill
Un photographe bien mystérieux “basé à Londres”.
Une vision assez noire de l’existence, où la solitude
contemporaine est bien révélée :
La solitude et la bêtise contemporaine…
Des clins d'oeil à l’univers de Edward Hopper ?
Mais l'humour est bien présent, aussi…
Allez voir son site perso, pas trop bavard. Alan Powdrill
y dit (et je renonce à... [Lire la suite]
07 septembre 2005
wim wenders (suite)
Alice dans les villes
La photo a à voir avec les preuves
J’ignore comment on doit vivre. Personne ne me l’a montré
Elle est belle, cette photo. C’est si vide
Je n’arrivais pas à fermer la télé, ni à fermer les yeux
Pourquoi as-tu peur de la peur ?
(Wuppertal, un drôle de métro aérien.)
À cause des grains de charbon qui rentraient par la fenêtre
(Ils cherchent la maison de la
grand'mère. Alice a juste une photo, et des souvenirs imprécis. Ils cherchent,
ils cherchent, comparant chaque maison... [Lire la suite]
06 septembre 2005
wim wenders
Walter Benjamin acheta en 1921 une aquarelle de Paul Klee
Et si le temps était malade ?
Die angst
Des visages, j'ai envie de voir ces visages
Le rêve de la maison dans la maison
Als das Kind Kind war
De nouveau le soir tombe dans ma tête
Pouvoir direje suis joyeusej'ai une histoireet elle va continuer
Ce fut le temps des
questions suivantes
Je n'ai qu'à lever les yeuxet je deviens le monde
Il y a d'autres soleils que celui qui est au ciel !
Il n'y aura pas de sang versé dans toute la... [Lire la suite]
05 septembre 2005
françois gragnon
Un photographe qui a travaillé pour Paris-Match dans les années 60.
Aujourd'hui un peu oublié, et pourtant certaines de ses photos
appartiennent à notre imaginaire, nous sont mystérieusement familières :
( Louis-Ferdinand Céline en 1960 )
D'autres photos, peut-être moins connues, mais d'une grande perfection :
( Tippi Heddren, l'héroïne du film les oiseaux, au faîte de sa gloire )
(
Un clin d'oeil malicieux au "grand Charles", lui aussi au faîte de sa
gloire, et... [Lire la suite]
02 septembre 2005
hirondelles
Une nouvelle de Jean Giono est
intitulée La ville des hirondelles. La ville des hirondelles, pour Jean
Giono c’est Manosque :
« Dans un
temps, Manosque était appelée ville des hirondelles. C'est, de tout le pays des
collines, la ville qui en abrite le plus dans ses génoises. On les voit tout
d'un coup surgir par milliers et on ne sait pas d'où elles viennent. Buffon dit
qu'elles passent l'hiver au fond des lacs, des étangs et des rivières. »
Moi je me souviens de certain
soir d’été de mon enfance, dans la plus haute pièce... [Lire la suite]