Un lien : le havre en image

http://lehavre.canalblog.com/
Pour les nombreux amienois amoureux de la place de la gare et de sa tour Perret, une visite au Havre s'impose.
En attendant, allez faire un tour sur ce blog

où vous découvrirez bien d'autres aspects de cette ville si attachante.
Il y a l'extraordinaire paysage industriel que l'on voit de l'autre coté de l'estuaire.
Tout le quartier construit par Auguste Perret, qui se présente pour un picard comme un hallucinant déploiement de la place Alphonse Fiquet à Amiens. Une architecture et un urbanisme visionnaires, tout a été conçu pour la voiture, et pourtant il fait bon y flaner à pied.
Un petit air de Brasilia avec les "volcans" d'Oscar Niemeyer. Le bassin du commerce.
Le square St Roch, les quartiers huppés.
Le front de mer.
Le musée d'art moderne
Je me souviens que Jean Paul Sartre y a écrit "la nausée" (ça, ce n'est peut-être pas très bon pour l'image de la ville, mais dans le carrière du petit parisien normalien qui découvre la "province",  c'est un passage important...).
Je me souviens du livre de Raymond Queneau "un rude hiver".
Je me souviens d'avoir entendu la phrase "Quand on voit Le Havre, c'est qu'il va pleuvoir ; quand on ne voit pas Le Havre, c'est qu'il pleut" dans le film "éloge de l'amour", de Jean-Luc Godard...

Comments

[rob]

merci pour ce post sur le havre et le lien vers mon blog ,
le havre est une ville qui mérite le détour et ses différents aspects ses lumières si particulières sont un régal pour le photographe amateur que je suis ,
j'y habite depuis bientot 18 ans et je ne le regrette pas !

à bientot

rob

[charles]

J'ecoute Puccini.Manon Lescaut rencontre des Grieux à Amiens.Et la plus grande preuve de l'amour qu'il a pour elle,il la donnera au Havre("Guardate,pazzo son,guardate,com'io piango e imploro...").

[Loic M]

Très beau message. J'avoue avoir toujours eu, en souvenir d'un passage bref et triste par la ville, de fortes préventions envers Le Havre et l'usage immodéré, même architecturalement visionnaire, du béton. L'enthousiasme de Gab pour Auguste Perret me donne envie de reconsidérer cette position.