chalencon
Dans la haute Loire. Il y en a un autre en Ardèche, rien à voir.
Un tout petit village qui domine une vallée sauvage, avec quand même un chateau et une église,
et un pont, le pont du diable. Tout a été refait à neuf, comme pour accueillir les touristes, mais ça en reste là : pas une seule échoppe, pas un café... N'empêche qu'il y a quelques touristes, et une dame très gentille fait visiter l'église, donne quelques explications, mais presse tout de même les gens, vous comprenez, il est tout de même midi...
Dans le sombre de l'église, une pietà naïve et populaire
Au plafond des graffitis mystérieux. Des élèves d'une école d'architecture les ont reproduits fidèlement sur un panneau, à des fins d'étude ?
Les gens du village ne se cachent pas, mais ne se montrent pas. Ils vivent leur vie, dans le silence d'une rivière bavarde et invisible, et les murmures du vent.
Un sculpteur inconnu a laissé le porche de sa cour ouvert. Au fond de la cour, disposés dans une ancienne grange, à la hauteur d'un violent contraste d'ombre et de lumière, on voit entre autres :
un jeune homme triste, un mineur réjoui, une dame nue, grasse et sensuelle, un autre jeune homme à l'air plutôt satisfait,des chats, des statuettes égyptiennes...
Voilà, la visite est terminée. Nous rejoignons notre voiture (il a fallu se garer un peu plus haut, avant que de franchir le pont). Dans un pré, deux chevaux se tiennent compagnie.
Recherche du silence, 1