essaouira
Essaouira, Maroc. Sur l’Atlantique, à hauteur à peu près de Marrakech.
Des formidables fortifications protègent la ville de l’océan en perpétuelle furie, et, moins efficacement, du vent du large, capricieux et insistant.
Tous les lieux ne sont pas égaux dans le monde. Essaouira est un lieu unique, oh, pas grand’chose, une atmosphère, le vent qui nettoie tout en permanence, et l’air chargé de sel marin qui empêche que rien ne devienne définitif, trop bien lêché, malgré les coups du tourisme.
Il y a cet air qui fait que les gens sont calmes et doux, ce qui contraste singulièrement avec l’énergie incroyable, la truculence des marrakchis.
Et puis, toujours, la lumière, les miracles de la lumière…
Un musée à peu près vide…
toujours le bleu et le jaune en contrepoint
La suprême élégance, la délicatesse des ruines
et puis des chefs d’œuvre d’architecture que personne n’a calculés
peut-être une question de rythme, une question de la douceur des jours